Est-il difficile d’avoir de belles fesses ?

Il est étonnant de voir comment la pose de prothèses d’augmentation fessière — aussi appelés implants glutéaux — a mauvaise réputation en France, où cette intervention est assez peu pratiquée, alors qu’elle est extrêmement pratiquée en Amérique centrale et en Amérique latine.

C’est d’ailleurs le docteur Raul Gonzales, un chirurgien plasticien brésilien, qui an mis au point la technique que j’utilise aujourd’hui.

L’augmentation fessière a en effet la réputation d’une chirurgie difficile, douloureuse, avec risque de nombreuses complications post-opératoires, parmi lesquelles le déplacement de prothèse, des hématomes, des épanchements de lymphe et des douleurs persistantes.

Cette réputation ne correspond pas à la réalité que je connais ni à mon expérience.

Voyons pourquoi et comment on peut obtenir de belles fesses sans risque ni douleur.

Comment bien placer les prothèses fessières

La technique du docteur Raul Gonzales — que j’ai eu l’occasion de voir opérer à plusieurs reprises — est pourtant simple, une fois la phase d’apprentissage faite.

Cette technique consiste à placer la prothèse dans l’épaisseur même du muscle fessier, et non pas au dessus du muscle — solution qui favorise le déplacement — ni au dessous du muscle dans un espace très profond — solution source de complication, en particulier au niveau du nerf sciatique.

Dans la technique que j’emploie, on crée donc un espace virtuel dans l’épaisseur même du muscle fessier, espace dans lequel va être placée et complètement enveloppée la prothèse.

La prothèse fessière est en silicone, identique à celui des prothèses mammaires, mais avec un gel à ultra-haute cohésivité, à la fois plus solide et plus malléable, pour s’adapter au mouvement musculaire dans une partie du corps très sollicitée par la marche et la position assise.

La paroi en est strictement lisse pour éviter toute friction avec le muscle.

Augmentation fessière, obtenir un résultat naturel et durable

Le choix de la la position dite “intramusculaire” pour la prothèse fessière permet d’obtenir un résultat très naturel en ne rebombant pas le muscle fessier et donc la fesse.

La position intramusculaire évite toute visibilité de la prothèse qu’elle rend indécelable et dont elle empêche le déplacement secondaire.

J’aime cette technique d’augmentation fessière car elle donne un résultat durable voire définitif — contrairement aux injections d’acide hyaluronique dans les fesses.

Le résultat est prédictible contrairement à celui des injections de graisse (lipofilling) où la résorption graisseuse, qui intervient toujours dans les suites, rend la prédiction du volume du résultat final difficile.

Enfin l’augmentation par prothèse est toujours réalisable, même en l’absence de graisse, contrairement au lipofilling ; d’autant plus que les jeunes patientes demandeuses de ce type d’intervention n’ont souvent pas beaucoup de graisse.

Je trouve donc que la mauvaise réputation des prothèses d’augmentation fessière est injuste, y-compris au sujet de la douleur car, si douleur il y a, elle reste parfaitement supportable et contrôlée par antalgiques et anti-inflammatoires.

La moindre douleur résulte aussi de l’utilisation de prothèses de volume modéré, plus faible que ce qui est habituellement réalisé en Amérique du sud.

En France, la demande et les canons de beauté sont différents et il y a une tradition de mesure et de raison de la chirurgie plastique française qui modère l’ampleur et le volume de l’augmentation des fesses.

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En matière d’augmentation fessière, l’alliance de la “French Touch” avec la meilleure des techniques brésiliennes présente l’avantage de prévenir complications et douleur, tandis que les résultats sont superbes.

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