Lifting des cuisses
On peut parfois traiter les cuisses par une simple liposuccion, lorsqu’il s’agit d’une hypertrophie graisseuse isolée sans relâchement cutané. Lorsque le relâchement cutané est modéré, on peut proposer une lipolyse laser ou encore la technique plus récente du J-Plasma Renuvion associée à une liposuccion, ce qui permettra d’éviter un lifting des cuisses et donc une cicatrice résiduelle.
Mais lorsque le relâchement cutané est plus important, et d’autant plus qu’il s’agit d’une peau fine et peu élastique, seule une remise en tension cutanée peut corriger ce défaut : c’est le lifting de la face interne des cuisses.
Objectifs de l’intervention
L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente, et de bien suspendre la peau en profondeur (au plan aponévrotique sous-jacent).
Il existe 3 techniques de lifting des cuisses dont le choix dépend de l’importance des lésions.
Lifting de la cuisse à cicatrice horizontale
Le lifting à cicatrice horizontale (fig. ci-dessus) permet une excellente correction du relâchement cutané lorsque celui-ci est limité au tiers supérieur de la cuisse. Elle est en revanche insuffisante en cas de relâchement plus avancé — dans les séquelles d’amaigrissement majeur en particulier. Dans cette technique, la traction est verticale.
La cicatrice finale est parfaitement dissimulée dans le pli de l’aine jusqu’au pli fessier. Les résultats esthétiques ont été améliorés par la réalisation d’une fixation profonde évitant la migration secondaire de la cicatrice qui avait tendance à descendre ; cela permet de proposer plus facilement cette opération.
Lifting de la cuisse à cicatrice longitudinale (verticale)
Dans cette technique la traction est horizontale ; la cicatrice s’étend verticalement sur la face interne des cuisses, du pubis au genou. Cette technique est à réserver au relâchement cutané majeur en raison de l’importance de la cicatrice ; son résultat sur le galbe de la cuisse est excellent.
Lifting de cuisse à cicatrice combinée (en T)
Les deux techniques sont souvent associées lorque l’excès de peau est à la fois vertical et horizontal réalisant une cicatrice en T inversé.
Déroulement de l’intervention
Bilan sanguin, consultation pré-anesthésique
Hospitalisation : 1 nuit postopératoire
Durée de l’opération : 1 heure 30 à 3 heures selon la technique
Anesthésie : anesthésie générale
Douleurs : modérées à élevées, il y a une gêne à la marche pendant 10 à 15 jours et une période de cicatrisation de 15 jours à 3 semaines
Port d’un panty pendant 1 mois
Reprise d’activité : 15 jours