Nouveau lifting du bras : le lifting à cicatrice restreinte dans l'aisselle

« Docteur, j’ai la peau des bras qui pend, je n’ose plus me mettre en robe. »

Beaucoup de femmes rencontrent ce problème de relâchement cutané de la face interne du bras après un amaigrissement ou à la cinquantaine.

Limites des techniques de lifting du bras

Jusqu’à aujourd’hui, peu de patientes se décidaient à une telle intervention parce que les différentes techniques de lifting du bras présentaient toutes un inconvénient :

  • celle qui donne le meilleur résultat a pour défaut de laisser une cicatrice importante, le long du bras, de l’aisselle jusqu’au coude.

  • l’autre technique consiste à cacher la cicatrice dans l’aisselle — appelée cicatrice axillaire — mais, dans ce cas, la correction est incomplète parce que la quantité de peau retirée est limitée.

  • Quant à la liposuccion seule, elle est rarement indiquée car elle traite seulement l’excès de graisse. Elle corrige donc peu le relâchement cutané voire peut l’aggraver.

Pour avoir un résultat esthétique, l’idéal serait d’avoir à la fois une cicatrice cachée dans l’aisselle et de pouvoir supprimer un maximum de peau.

C’est exactement ce que permet la nouvelle technique que je viens d’étudier au congrès de New-York. J’y ai suivi une formation dispensée par le chirurgien américain qui a publié “The Minimal Incision Transaxilary Brachioplasty”.

Brachioplastie à incision transaxillaire minimale

Voici enfin une technique à cicatrice dans l’aisselle qui permet de retirer beaucoup de peau. Elle consiste en une fixation médiane profonde qui permet à la fois de tendre de façon importante la peau et de prévenir le risque de désunion cutanée secondaire — c’est-à-dire une ouverture cutanée survenant pendant la phase de cicatrisation.

Si on prend la distance entre le sillon de la face interne du bras (sous le biceps) et la partie inférieure du relâchement cutané, il est ainsi possible de résorber un relâchement jusqu’à 10 cm, tout en ayant une seule cicatrice parfaitement cachée dans l’aisselle.

L’explication ? C’est la fixation profonde de la cicatrice qui permet à la fois de retirer plus de peau et de la tendre davantage.

Il s’agit d’une opération simple sous anesthésie générale, pratiquée en ambulatoire (pas de nuit à la clinique). Pendant deux semaines, les mouvements de bras de grande amplitude doivent être évités.

—o—

Après avoir lu maints articles médicaux relatifs à cette nouvelle technique de lifting du bras, je souhaitais la voir pratiquer ; et qu’un éminent confrère rompu à cet exercice me la présente en détail et m’en explique toutes les subtilités.

C’est désormais chose faite. Je suis convaincu que la nouvelle technique de brachioplastie à cicatrice restreinte axillaire va durablement modifier ma pratique du lifting du bras.

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