Doit-on souffrir pour être beau ?

C’est un cliché mais on affirme que la chirurgie et la médecine esthétiques feraient mal. Aujourd’hui pourtant, de nombreux moyens existent pour contrôler et prévenir autant que possible la douleur physique.

En médecine esthétique du visage

Pour les injections, je préviens la douleur à deux niveaux. Tous les produits d’injection que j’utilise contiennent un anesthésique local. Je refuse d’utiliser les autres produits parce que je pense qu’il n’y a pas de raison que les patients souffrent. Ma connaissance de l’anatomie et de l’innervation de la face me permet de faire des anesthésies locales de la zone du visage à traiter. Après les injections, il n’existe pas de douleurs résiduelles.

En chirurgie esthétique

Pour une liposuccion, j’utilise – lors de l’infiltration du liquide qui aidera à l’aspiration des graisses – un anesthésique local pour diminuer la douleur au réveil ainsi qu’un produit visant à réduire les hématomes post-opératoires.

Pendant les interventions de chirurgie esthétique, qu’il s’agisse d’un lifting, d’une plastie abdominale ou d’une augmentation mammaire, j’injecte, en complément de l’anesthésie générale, des anesthésiques locaux qui permettent de diminuer la douleur au réveil.

Certaines interventions sont quasi-indolores même si les suites post-opératoires sont impressionnantes du fait du gonflement des tissus ; c’est le cas des opérations de la face : rhinoplastie, chirurgie des paupières, lifting.

En phase post-opératoire, il existe une gamme de produits antalgiques ciblés que je prescris en fonction de l’intervention et de la nature de douleur : douleur musculaire, contusions, distensions cutanées.

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Faut-il souffrir pour être beau ? Non, ce n’est pas du tout ma conception. Si la douleur survient — et c’est un mécanisme naturel du corps — elle est tout à fait contrôlable. Dans ma pratique de chirurgien-plasticien (vidéo), la douleur est prise en compte : je la traite et la préviens pendant les soins esthétiques / les opérations de chirurgie esthétique ainsi qu’en suivi post-opératoire.

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